Le 2 septembre 2007, je vous indiquais les règles à respecter concernant le conditionnement des déchets d’aérosols. L’article se terminait en attirant votre attention qu’au-delà du transport, les déchets dangereux doivent pouvoir ensuite être réceptionnés et traités sans risque.
… Alors, je vais vous décrire « quelques dérives » que j’ai pu récemment constaté à réception sur certaines plates-formes Labo-Services.
Est-ce qu’un carton mouillé ou enfoncé est conforme à l’ADR ?
Depuis le début de l’année, l’atelier réception de Givors m’appelle pour me montrer l’état des cartons contenant des aérosols reçus à réception.
Résultat : des cartons endommagés, sans doute par des stockages non adaptés, et non conforme à l’ADR. Dans tous les cas, il va falloir reconditionner conformément à l’ADR, y compris en étiquetant chaque emballage (je constate souvent que l’on étiquette le film de la palette, ce qui n’est pas suffisant et non conforme à l’ADR).
A votre avis, comment faire pour convaincre les expéditeurs ? Voire les transporteurs ? Rappeler leurs responsabilités de chacun et les sanctions ?
Qui veut m’aider à reconditionner ces aérosols ?
Début octobre, réception d’aérosols dans un fût métallique à bonde (destiné aux matières liquides). Les utilisateurs ont-ils déposé les aérosols par la petite ouverture qui sert à remplir ou vider les liquides ? Le chimiste repère des soudures grossières sur le contour du fût : les utilisateurs ont-ils pris le risque de souder le chapeau du fût après remplissage par des aérosols ?
Dans tous les cas, il va falloir vider ce fût des aérosols pour les trier et les reconditionner dans un conditionnement conforme à l’ADR et à la filière de traitement. Mais alors comment le faire sans générer trop de temps ni surtout des risques trop importants ?
Dans le même genre, mais moins dangereux, on a reçu cette semaine des big bag de très grandes tailles très difficiles à vider en vue d’un tri et d’un reconditionnement conforme à la filière. Rappel : l’ADR limite les conditionnements pour aérosols à 125 kg, et même à 55 kg lorsque c’est un colis en carton. D’autre part, la marchandise doit pouvoir être correctement calée et arrimée dans le véhicule, et facilement chargée-déchargée.
Alors, ce serait vraiment bien que l’on tienne enfin compte des exigences de sécurité de l’ADR, mais de la sécurité et des contraintes des filières de regroupement et de traitement. Faîtes passer le message….
Vous avez des questions ou des retours d’expérience, n’hésitez pas à poster vos commentaires à la fin de ce billet. Je peux également vos proposer des formations sur le sujet.
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