Selon l’article 4 de la directive 2004/42/CE, l’étiquette du produit informe sur :
- la catégorie du produit et les valeurs limites de teneur en COV exprimées en g/l,
- la teneur maximale en COV du produit prêt à l’emploi exprimée en g/l.
Les Composés Organiques Volatils, ou COV sont présents dans les peintures pour faciliter leur application et leur adhérence.
En s’évaporant au cours de l’application et du séchage du produit, les COV, très volatils, se propagent plus ou moins loin de leur lieu d’émission.
Ils sont considérés comme des gaz à effet de serre car ils participent à des réactions photochimiques dans l’atmosphère entraînant l’augmentation de la concentration en ozone, responsable notamment de l’augmentation de la température de la planète.
Tous les COV possèdent des effets directs ou indirects sur la santé et l’environnement. Cependant, ces effets sont très différents d’un produit à l’autre en fonction de la durée d’exposition.
Le problème des peintures les plus polluantes est que ces COV se retrouvent ensuite libérés à l’intérieur des habitations lors du séchage.
Datant du 21 avril 2004, l’objectif de la directive européenne était de réduire les émissions de ces solvants dangereux pour la santé et participant au réchauffement climatique.
Dans les peintures décoratives, il y a 12 catégories de produits.
Pour la première catégorie, revêtement intérieur mate murs et plafonds, le seuil a été baissé à compter du 1 er janvier 2010 à 30g/l en COV pour la phase aqueuse ou la phase solvant. Depuis cette date on n’utilise plus de peinture murale à base de glycéro et l’air intérieur des maisons est donc préservé.
Une catégorie correspondant aux peintures finition pour le bois ou les métaux permet des seuils de COV plus élevés. La nécessité d’une plus forte adhérence de la peinture peut réclamer de contenir plus de COV.
Ce n’est toutefois pas une fatalité, en effet les fabricants formulent des peintures labellisées (ECOLABEL, NF ENVIRONNEMENT) qui ont des caractéristiques techniques équivalentes mais qui sont plus respectueuses de l'environnement car ayant une faible teneur en COV.
Le marquage sur les pots permet au consommateur de se repérer plus facilement. Ce dernier doit tout de même être suffisamment averti pour s’y retrouver. Le grand public ne s’est pas approprié cet étiquetage, par contre grâce aux nouvelles formulations des fabricants, les émissions de COV ont bien été réduites.
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