A partir du 1 er janvier 2012, les produits de construction et de décoration devront afficher leurs performances en matière de santé environnementale.
L’arrêté a été publié le 13 mai 2011 au journal officiel.
L’étiquette indiquera, de manière simple et lisible, le niveau d’émission de polluants volatils. Elle constituera pour le consommateur un nouveau critère de sélection en fonction de son usage : chambre pour les enfants, pièce de vie commune....
Une note allant de A+ (très faibles émissions) à C (fortes émissions) et le schéma d’une maison contenant un nuage de polluants, permettront d’identifier rapidement la qualité du produit.
La qualité de la peinture recyclée en sera améliorée
C’est une formidable opportunité pour la peinture recyclée à deux titres :
- La probabilité est grande pour que les consommateurs choisissent dans les rayons, les produits induisant le plus faible impact possible sur l’air intérieur de leur foyer.
Les restes de peinture déposés en déchèteries seront alors de meilleure qualité. La peinture recyclée produite sera donc de meilleure qualité.
- L’étiquette en matière de santé environnementale permettra un tri plus fin des pots de peinture arrivant à l’usine de recyclage. Il sera ainsi possible de mettre à l’écart du recyclage les peintures les plus polluantes.
L’étiquetage ne démarrant qu’en 2012, une orientation bénéfique des achats ne se ressentira pas immédiatement sur les restes de peintures collectés en déchèterie.
Les Québécois qui font preuve de pragmatisme en matière environnementale donne à la peinture recyclée un délai de 5 années pour se conformer à toute nouvelle réglementation. Ce laps de temps par rapport au produit neuf permet ainsi la récupération aux points de collecte et le recyclage des peintures plus anciennes.
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