Dans le cadre de l’activité des déchets dangereux, on entend par PCL (produits chimiques de laboratoire), les produits périmés ou non utilisés conditionnés dans leur emballage d’origine (flacons en verre, boîtes métalliques, bouteilles plastiques, …) d’une contenance strictement inférieure à 5 litres.
Constatant de nombreuses mauvaises pratiques dans le cadre du transport de PCL, je vous propose quelques pistes pour faire évoluer cette non-conformité.
Comment emballer des PCL ?
Chaque produit doit être correctement fermé et identifié (étiquette d’origine si possible).
Les produits doivent être rangés verticalement et calés avec un matériau de rembourrage inerte dans un emballage extérieur homologué, par exemple une caisse.
L’emballage en commun de matières incompatibles est strictement interdit. Il est donc obligatoire de réunir dans un même emballage extérieur uniquement des déchets de la même famille.
Il est par ailleurs obligatoire de vérifier que les produits à emballer restent bien autorisés au transport, sachant que certains produits peuvent changer de risques en fonction de la durée et des conditions d’entreposage ; par exemples les composés peroxydables tels que les éthers.
C’est une des règles prioritaires pour garantir la sécurité et le respect de la réglementation.
Des emballages prêts au transport…
L’emballage extérieur (par exemple caisse ci-dessous) doit être correctement fermé et étiqueté selon les prescriptions de l’ADR (cf. article du 22 janvier 2008).
Pour respecter complètement l’ADR, il faudrait indiquer le code UN de chaque produit sur l’emballage extérieur (caisse) et sur le document de transport.
Sauf pour des lots homogènes, c'est-à-dire de même composition, cette pratique est très complexe à mettre en œuvre.
Dans le cadre du transport lots hétérogène de PCL, il est alors toléré d’utiliser des codes UN génériques décrivant le ou les dangers des produits emballés.
Exemple : utiliser UN 1992 pour des lots de liquides inflammables et toxiques COMPATIBLES entre eux.
L’exemption au titre des quantités limitées est très difficile à appliquer dans le cadre de notre métier. Dans tous les cas, cette dispense doit être supervisée et validée par le conseiller ADR. Cf. article du 15 février 2008.
Problème de tri, d’étiquetage ou de classement ADR des PCL, contactez Labo-Services + au 0892.680.380.
Bonjour.
En faisant des recherches sur le web, je suis tombé sur votre blog.
Je suis technicien de laboratoire dans un lycée de l'Essonne. Cet établissement entre en rénovation, il est donc nécessaire de déménager tout notre matériel et en particulier les produits chimiques dans des préfabriqués. Une entreprise a été désignée pour le déménagement. Dernièrement, elle a annoncé qu'elle ne prendrait pas en charge les produits chimiques. Les services d'intendance et moi-même sommes tombés de haut en apprenant cela, à moins d'un mois du déménagement,alors que cette entreprise avait été informée de l'existence de ces produits. Où trouver une entreprise spécialisée pour effectuer ce travail ? Faut il lancer un appel d'offre ?
Rédigé par : Dominique Raynal | 22 janvier 2015 à 10:38
bonjour est il preferable de prendre le plus possible l autoroute ou les natinales en camion citerne en adr merci
Rédigé par : jp | 22 octobre 2011 à 17:34
Olivier,
Un emballage homologué "V" peut permettre de transporter des emballages intérieurs de diverses matières et de diverses formes.
C'est donc plus facile à utiliser, en particulier dans le monde du déchet.
Cdt
Rédigé par : FB | 27 mars 2011 à 18:33
Bonjour,
D'après vous, un emballage marqué "V" (type 4GV) n'est-il pas obligatoire pour le transport d'un lot de produits chimiques de laboratoires (dès lors qu'on peut y retrouver des solides et des liquides dans des contenants non homologués) ?
Merci par avance pour votre éclairage.
Rédigé par : Olivier Beineix | 23 mars 2011 à 14:49
bonjour et merci de la question,
dans ton cas, tu as deux solutions :
- la meilleure : un BSD par UN
- la deuxième (si cela ne gène pas la traçabilité), c'est un BSD (rubrique 4 indiquer cf. document de transport matières dangereuses) + un document transport matières dangereuses.
cdt
Rédigé par : Fabrice Bertolini | 08 janvier 2009 à 17:15
dans le cadre des activités de gestion déléguée, il est très difficile de gérer les PCL car les consignes de tri préconisées sur les fiches (listing ) et fournies aux clients vont plutôt dans le sens des incompatibilités chimiques mais pas dans celui de l'ADR , les laborantins n'y sont pas toujours sensibles ,
pour le transport de plusieurs caisses de différentes classes de produits , en admettant un tri et étiquettage correct, on devrait donc rédiger un BSD par n° UN ?
Rédigé par : bernard ducau | 06 janvier 2009 à 11:25
Cette pratique est fréquente lors du déménagement des laboratoires. Le véhicule de service de l'établissement sert de véhicule au transport de ces PCL. J'essaie d'alerter les responsables sur le danger que représente le transport de ces produits et la responsabilité engagée par le chef d'établissement si un accident survenait.
Merci pour cette information.
Rédigé par : ECOLIVET | 15 mars 2008 à 18:08