peinture ecologique

QUELLES ONT ETE LES CLES DU SUCCES QUEBECOIS ?

L'initiative du recyclage des peintures permet aujourd'hui au Québec d'afficher un taux de captage des restants de peinture de 100%. L'objectif est en révision pour l'année 2011.

Plusieurs conditions ont permis le succès de la filière de recyclage des peintures : 

• Un programme REP (Responsabilité Elargie du Producteur) qui concerne les peintures décoratives.
• L’investissement du distributeur Rona qui collecte les restants de peinture dans ses grandes surfaces de bricolage. Il livre les restants de peinture à l’usine de recyclage (1/3 des apports à l’usine) et repart avec le produit recyclé destiné à la vente dans ses magasins, assurant ainsi un système de reverse logistique.
• Un système de points de collecte dans les municipalités comparable à nos déchèteries qui assure l’approvisionnement pour 2/3 de l’usine de recyclage en restants de peintures.
• Une hiérarchie du recyclage après la réutilisation mais avant les autres modes de traitement plus affirmée au Québec et qui a donné lieu à un objectif de recyclage de 75 % dans la réglementation pour les restants de peinture.
• Au Canada parmi les catégories réglementaires de peinture (teneurs en COV par exemple), il existe une rubrique propre aux peintures recyclées post consommation leur donnant ainsi un vrai statut.
• La peinture recyclée dispose d’un délai de 5 années pour se conformer a toute nouvelle réglementation permettant ainsi la récupération aux points de collecte et le recyclage des peintures plus anciennes.
• Le Québec a ainsi montré la voie du pragmatisme en faveur de l’environnement.

UNE PEINTURE RECYCLEE OFFRE LE CHOIX D’UNE CONSOMMATION PLUS MILITANTE

Dans quelques années, quand un produit recyclé existera sur le marché et que ce produit prouvera son meilleur bilan environnemental (analyse de cycle de vie à l’appui) le consommateur aura alors le choix d’une consommation plus militante.

D’ici là beaucoup de freins à la consommation du produit recyclé auront été levés (barrière réglementaire, acceptabilité par le consommateur, …)

Surtout un consensus s’établira dans la population pour dire qu’il est préférable de réutiliser des matières non consommées plutôt que de les jeter.

Merci de donner votre avis que vous partagiez ou non cette prospective.

L’AFFICHAGE ENVIRONNEMENTAL EN TEST

D’aujourd’hui à décembre, des centaines de produits, commercialisés en rayon ou sur Internet, seront accompagnés d’une étiquette détaillant leur impact écologique sur le climat, l’eau, l’air ou la biodiversité.

J’accueille avec plaisir ce nouvel affichage car je dévore souvent l’info sur l’emballage. A ce titre, les codes emballeurs sont pour moi une source de curiosité par rapport aux différents secteurs d’activités que je connais (Industries Agro Alimentaires, Fabricants de peinture).

Après demain, une peinture écologique se lira sur l'étiquette.

Pour la filière de recyclage des peintures, je me réjouis du projet à la lecture du communiqué de Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET, ministre de l’Ecologie, du Développement durable, des Transports et du Logement.

« A terme, l’information environnementale doit devenir une incitation. J’attends de l’affichage qu’il donne l’envie et les moyens aux consommateurs d’orienter leurs achats vers les produits les plus vertueux, qu’il contribue à renforcer la compétitivité du fabriqué en France, via une production de proximité et de qualité, et qu’il aide les entreprises à s’engager dans la croissance verte. J’appelle les Français à participer dès la rentrée à ce testing grandeur nature, pour nous aider à élaborer l’affichage le plus percutant »

Je vous encourage à poster vos commentaires sur l’expérience que vous aurez vécu.

 

« SAVE PAINT »

J’ai lu dans le 20 minutes du 6 juillet, un article relatant l’opération lancée par la marque Albal et destinée à lutter contre le gaspillage des aliments.
Selon une étude européenne réalisée en mars 2011, chaque Français jette tous les ans 90 kilos d’aliments, soit 21% de la nourriture achetée. Une réalité que les Français ignorent, puisqu’ils ne pensent jeter que 6% des aliments qu’ils achètent. Ce que l’on trouve le plus souvent dans les poubelles : des fruits et légumes ou des restes de plats faits maison, mais également 30% d’aliments qui n’ont même pas été déballés. Pour changer les comportements, Albal lance la campagne « Save Food » qui permettra de collecter de l’argent pour les Banques Alimentaires et prodiguera des conseils pour moins jeter.
Pour chaque engagement à adopter un comportement plus responsable face à la nourriture Albal reversera à la Banque Alimentaire 0,50 € pour les premiers 20 000 clics sur Facebook.

Je vais suivre cette initiative de près pour recueillir les idées et astuces échangées. Si la récolte est fructueuse j'adapterai à la peinture ces conseils pour écrire le livre blanc de la prévention des restes de peinture.
90 % des Français consomment de la peinture
Combien les Français pensent-ils jeter de peinture par an ?